Facilité et rapidité, les atouts majeurs de la RFID

Des inventaires RFID facilités

Contrairement à un code-barres, une puce RFID peut être lue sans contact ni visée. En effet, pour scanner un tag, il suffit que l’onde qu’il renvoie se trouve dans le champ magnétique du lecteur qui l’interroge. Cela signifie que les puces, même dissimulées dans une armoire, sous une machine, ou dans la doublure d’un rideau …, restent lisibles.
Alors qu’avec l’étiquetage traditionnel en codes-barres, les inventoristes doivent pointer le scanner du terminal directement sur l’étiquette pour pouvoir la lire. Cela peut les conduire à devoir déplacer du mobilier pour lire le code-barres placé derrière ou à ramper sous des tables ou encore à monter sur une échelle pour accéder à des vidéos projecteurs fixés au plafond par exemple.

Des cadences d’inventaires multipliées par 4 ou 5 

En plus de faciliter le travail des équipes sur le terrain, la RFID offre surtout un autre atout majeur, celui d’accélérer les cadences de recensement. Inutile de chercher les tags, l’information vient à vous toute seule. Il suffit de parcourir une pièce et de la balayer pour scanner son contenu. L’inventoriste peut lire plusieurs dizaines de puces en quelques secondes par une lecture en rafale.
Les cadences sont en générale multipliées par 4, voire 5, selon les environnements. Pour en savoir plus, téléchargez le livre blanc « InventaireRFID, décuplez votre efficacité opérationnelle » .

L'inventaire RFID multiplie par 4 ou 5 les cadences d'inventaire.
La vitesse de lecture ne tient qu’à la rapidité de l’inventoriste à parcourir la pièce !

Puces RFID actives ou passives ?

Puces rfid actives ou puces rfid passives, comment choisir ?
Puces rfid actives ou puces rfid passives, comment choisir ?

Comme toujours avec la RFID, la réponse vient du terrain. C’est en analysant l’environnement et les objets à identifier que le choix entre puces actives ou passives se fait.

Caractéristiques des puces RFID actives

Les étiquettes actives possèdent leur propre source d’alimentation (une pile ou une batterie). Elles ont une antenne intégrée et émettent constamment un signal. De ce fait, elles sont lisibles en permanence … enfin tant que la pile fonctionne.
Plus grandes que les puces RFID passives, elles offrent des distances de lecture plus longues pouvant aller jusqu’à 100 mètres. Elles peuvent prendre en charge des capteurs de température ou d’humidité par exemple.
Elles sont généralement utilisées dans des environnements difficiles pour suivre des équipements mobiles, de grande taille tels que des véhicules.

Caractéristiques des étiquettes RFID passives

Lisibles uniquement lorsqu’elles sont interrogées par un lecteur RFID, les puces passives n’ont pas de batterie. 
Généralement moins chères que les puces actives, elles prennent des formes, des dimensions et des couleurs aussi variées que les objets qu’elles identifient. Elles peuvent atteindre la taille d’un grain de riz et supporter des conditions extrêmes.
Couramment utilisées pour la traçabilité des biens de consommation, elles sont également largement répandues dans les entreprises qui cherchent à suivre leur patrimoine mobilier, informatique … Leur courte distance de lecture est même un atout dans ce dernier cas.
Pour avoir une vision fiable du contenu d’une pièce mieux vaut bien gérer sa distance de lecture et éviter de scanner les objets de la pièce d’à côté !

La technologie RFID révolutionne l’inventaire

La technologie RFID révolutionne les méthodes d'inventaire. L'inventaire 4.0 utililse la RFID pour accélerer les cadences.

L’inventaire 4.0 ou l’inventaire à l’ère de la technologie RFID

Evolution de l’inventaire dans le temps

Les méthodes d’inventaire ont beaucoup évolué au cours des dernières années. L’arrivée des tableurs a d’abord permis de structurer les inventaires et d’historiser les comptages. Mais c’est la digitalisation des process qui a modifié en profondeur les méthodes d’inventaire.
Avec les étiquettes codes-barres et les logiciels d’inventaire embarqués sur des terminaux, plus besoin de compter. C’est l’application qui le fait pour vous !
Et il devient possible de tracer tous les mouvements opérés entre deux campagnes de recensement. L’inventaire n’est plus une simple photo des actifs à un instant T. Mais il est le film de tous les changements intervenus (déménagements, réaffectations, mises au rebut, état de vétusté …).

L’inventaire à l’ère de la technologie RFID

Si la digitalisation a fortement fait progresser les méthodes d’inventaire, c’est quand même à la RFID que l’on doit le plus grand bond en avant.
La RFID propulse l’inventaire au rang de mission stratégique pour les entreprises. Les gains de temps et de coûts générés sont tels qu’elle est devenue un outil technologique majeur pour le suivi des actifs.
Autrefois limitée à l’optimisation de la chaîne logistique , la RFID est aujourd’hui un élément clé dans de nombreux domaines. Elle aide les hôpitaux à localiser précisément les appareils médicaux nécessaires au soin des patients. Elle optimise le contrôle des aménagements. Qu’il s’agisse d’un lieu de réception, d’une salle de classe ou d’une suite dans un palace, la RFID fournit la liste des équipements présents en un simple balayage de la pièce.
La RFID est aujourd’hui l’alternative évidente aux codes-barres comme moyen d’accroître la productivité des entreprises.

Inventaire, quelles sont les obligations légales ?

Obligation d’inventaire : article L123-12 du code du commerce

« Toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant doit procéder à l’enregistrement comptable des mouvements affectant le patrimoine de son entreprise. Ces mouvements sont enregistrés chronologiquement. Elle doit contrôler par inventaire, au moins une fois tous les douze mois, l’existence et la valeur des éléments actifs et passifs du patrimoine de l’entreprise. Elle doit établir des comptes annuels à la clôture de l’exercice au vu des enregistrements comptables et de l’inventaire. Ces comptes annuels comprennent le bilan, le compte de résultat et une annexe, qui forment un tout indissociable. »

Avantages

Au-delà de sa dimension légale, l’inventaire des immobilisations * présente 4 avantages décisifs :

  1. Il prouve que les investissements ont été réalisés dans les « règles de l’art ». Ainsi, il permet de rassurer les commissaires aux comptes de la réelle existence des investissements en matériel.
  2. De même, il permet de réconcilier l’inventaire comptable avec l’inventaire physique. En somme, il atteste que les « livres comptables » sont le reflet de la réalité.
  3. Enfin, savoir ce que l’on possède c’est gérer au mieux ses investissements. C’est permettre aux clients internes de disposer plus rapidement des objets qui leurs sont nécessaires. C’est optimiser l’utilisation de son patrimoine.
  4. Outre la qualité de service qui découle de la bonne connaissance de son patrimoine, nous notons que les entreprises utilisant une solution d’ inventaire, constatent une baisse du budget des achats de l’ordre de 20%.

* les biens que l’entreprise achète et qu’elle met à disposition des salariés pour qu’ils accomplissent leurs tâches.

Puces RFID, lesquelles choisir ?

Analyser le terrain pour réussir son inventaire RFID

Pour tirer profit au maximum des avantages offerts par la RFID, il faut commencer par choisir la ou les bonnes puces.

Malgré la multitude de tags RFID existants, ce sourcing n’est pas si simple. Il est pourtant primordial car il conditionnera la performance de la solution déployée. Il est toujours nécessaire de commencer par une analyse sur le terrain afin de connaître les contraintes de l’environnement. Dans une usine ou dans des bureaux les ondes radio n’évoluent pas de la même façon. L’inventaire RFID, c’est d’abord et toujours, une problématique terrain !

Choisir la puce RFID appropriée dépend de votre environnement, de la matière dont sont constitués les biens à inventorier et de leur taille.

3 facteurs clés pour
choisir les bonnes puces RFID

modèles de puces RFID
Différents modèles de puces RFID
pour l’inventaire.

L’environnement est un facteur majeur. Il sera déterminant dans le choix du type de puces et de la distance de lecture possible. Il existe :  des puces RFID actives et passives, des puces à haute fréquence ou ultra haute fréquence, des puces RFID encodables ou non. Certaines puces RFID supportent un autoclave par exemple, ou des intempéries parce qu’elles sont déployées à l’extérieur. D’autres peuvent resister aux produits chimiques, aux frottements, ou à de très fortes chaleurs …

Le matériau du bien à identifier est également un élément déterminant dans la sélection des tags RFID. Il existe des puces spécifiques qui tiennent dans un fil qui pourront être cousues dans des vêtements ou des tapis. Certaines étiquettes sont fabriquées avec une colle spéciale. Elles peuvent être apposées sous des œuvres d’art afin de ne pas les détériorer. D’autres encore permettent d’être lues même sur un support métallique.

Le dernier critère de choix repose sur la taille du bien. La miniaturisation permet aujourd’hui de disposer de puces RFID très petites (5mm x 5mm). Il devient donc possible d’identifier des biens tout aussi petits comme des outils de précision ou de métrologie.