Analyser le terrain pour réussir son inventaire RFID
Pour tirer profit au maximum des avantages offerts par la RFID, il faut commencer par choisir la ou les bonnes puces.
Malgré la multitude de tags RFID existants, ce sourcing n’est pas si simple. Il est pourtant primordial car il conditionnera la performance de la solution déployée. Il est toujours nécessaire de commencer par une analyse sur le terrain afin de connaître les contraintes de l’environnement. Dans une usine ou dans des bureaux les ondes radio n’évoluent pas de la même façon. L’inventaire RFID, c’est d’abord et toujours, une problématique terrain !
Choisir la puce RFID appropriée dépend de votre environnement, de la matière dont sont constitués les biens à inventorier et de leur taille.
3 facteurs clés pour
choisir les bonnes puces RFID
L’environnement est un facteur majeur. Il sera déterminant dans le choix du type de puces et de la distance de lecture possible. Il existe : des puces RFID actives et passives, des puces à haute fréquence ou ultra haute fréquence, des puces RFID encodables ou non. Certaines puces RFID supportent un autoclave par exemple, ou des intempéries parce qu’elles sont déployées à l’extérieur. D’autres peuvent resister aux produits chimiques, aux frottements, ou à de très fortes chaleurs …
Le matériau du bien à identifier est également un élément déterminant dans la sélection des tags RFID. Il existe des puces spécifiques qui tiennent dans un fil qui pourront être cousues dans des vêtements ou des tapis. Certaines étiquettes sont fabriquées avec une colle spéciale. Elles peuvent être apposées sous des œuvres d’art afin de ne pas les détériorer. D’autres encore permettent d’être lues même sur un support métallique.
Le dernier critère de choix repose sur la taille du bien. La miniaturisation permet aujourd’hui de disposer de puces RFID très petites (5mm x 5mm). Il devient donc possible d’identifier des biens tout aussi petits comme des outils de précision ou de métrologie.